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Un article intéressant - Les Echos

28 Décembre 2012, 11:53am

En fait, deux articles de Martine Robert, tirés des Echos, édition des 21 et 22 décembre 2012.

Le premier, intitulé "L'euphorie n'est plus de mise sur le marché français", évoque, entre autres, le tassement des ventes d'art aux enchères au cours du deuxième trimestre 2012. Il en ressort également que le marché de milieu de gamme souffre plus, le haut restant presque logiquement imperturbé. Quant à la compétition des salles de ventes, elle serait responsable de nombre de ravalements en raison de mises à prix trop hautes afin d'attirer les vendeurs.

Le second article est intitulé "Les galeries cherchent à exister face au succès des ventes publiques et des foires". Il met l'accent sur les démarches médiatiques et commerciales que doivent entreprendre les galeries pour faire sortir du lot les artistes qu'elles promeuvent et les difficultés d'être invitées quand elles ne proposent pas de valeurs sûres ou des blockbusters. Là encore, c'est le marché intermédiaire qui tire la langue, c'est-à-dire les galeristes présentant des artistes peu connus ou des oeuvres de mileu de gamme. Certains envisagent de multiplier les partenariats, avec des musées, par exemple. Mais n'est-ce pas là un pis-aller?

Pour ces deux professions, le marché intermédiaire serait donc le maillon faible. Or, c'est précisément lui qui fait vivre entièrement le marché de l'art et sous-tend une grande partie de la création, car il constitue la porte au professionnalisme ainsi que l'approvisionnement et le renouvellement du haut de gamme.

Cette impasse serait-elle due à un manque d'imagination?

Lorsque l'on constate le succès paradoxal des salons et expositions artistiques (qu'il s'agisse de manifestations locales ou internationales), on peut alors s'interroger sur le manque de créativité dans la vente d'art. Et ce n'est pas l'autorisation ultra-tardive faite aux maisons de ventes de négocier officiellement des ventes privées qui va relancer le marché dans son ensemble.

Alors que beaucoup d'acteurs ont une présence sur le web, il semble qu'ils l'aient fait par obligation et qu'ils ne soient pas allés jusqu'au bout du développement marketing que peut offrir internet et, en définitive, de leur rencontre avec les clients. Mais pour cela, il conviendrait peut-être de prendre du recul et de sortir des carcans de chaque corporation.

Et une suggestion pour bientôt! Une!

PS : voir aussi le blog de Martine Robert :

http://blogs.lesechos.fr/auteur.php?id_auteur=40782-a40782.html

Multitudes - 2006

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